Le Kendo, un art martial
Le kendo, ou la Voie du Sabre, est un dérivé du kenjutsu, l’art martial des samouraïs. Cette discipline est voisine de l’escrime, du fait de l’utilisation de diverses protections et armures faciale, abdominale,… Pratiqué aussi bien par les hommes que les femmes, le kendo se différencie des autres arts martiaux japonais par l’absence de contacts physiques violents et des chutes. Ainsi il se pratique dès l’âge de 5 ans, et jusqu’à plus de 80 ans. Si l’on n’est pas trop tenté de s’aventurer dans des arts martiaux ou des sports de contact assez violents, comme le karaté, le judo, l’aïkido,… cette discipline est faite pour nous.
En effet, avec le kendo, c’est une tout autre situation. Sport de compétition, la notion de catégorie de poids n’entre pas en ligne de compte pour cette discipline ; ce qui différencie le kendo des autres sports de combat, comme la boxe, le judo ou autres. Ce rapprochement de toutes les catégories de personne par l’âge ou le poids est l’un des points forts de ce sport. Au Japon, certains maîtres âgés de plus de 80 ans, s’y entraînent encore, et rigoureusement. Le kendo, c’est moins brutal, plus convivial, et ça vous rajeunit !
Le kendo, une maîtrise de soi avant tout
Ce sport est moins brusque aussi du fait qu’il est beaucoup moins traumatique par ses gestes et mouvements naturels, son utilisation modérée de la force musculaire, et la protection des membres. Le kendo nous apprend avant tout, à nous contrôler. Il nous aide à canaliser notre agressivité, à maîtriser nos émotions, et surtout à maîtriser notre peur. Ces enseignements s’avèrent vraiment utiles et précieux pour notre bien-être. Ces efforts de canalisation s’articulent autour du ki, l’esprit, du tai, le corps et le ken, le sabre.
Sport assez peu répandu en France avec moins de 5.000 pratiquants, le kendo nécessite un équipement adéquat : le shinai, ce sabre dont la lame est remplacée par quatre lattes de bambou pour l’entrainement et la pratique, le hakama, un pantalon jupe que porte le kenshi, le pratiquant du kendo, le kendo-gi, la veste et le kendo-gu, l’armure. Cette dernière a plusieurs composantes qui protègent les différentes parties du corps exposées au combat, le poignet, les bras, le thorax,… Les prix des matériels sont accessibles à tous. Le kendo : un sport à pratiquer sans modération !
• HOME • PRESENTATION • CLUBS • NEWS •
Le KENDO, origines.
Le KENDO est un art martial japonais dérivant du Kenjutsu des samouraïs à l’époque féodale. Le Kenjutsu ou technique de sabre était l’art martial utilisé par les samouraïs dans les champs de bataille. Après une longue période de guerre, le japon connu la paix durant l’Ere Edo. Avec cette atmosphère de paix, le Kenjutsu n’est plus considéré comme une technique de mise à mort mais plutôt un budo, c’est-à-dire un art de défense. Au début du XVIIIe siècle, un sabreur nommé Naganuma Shiro décide de remplacer le sabre réel avec un sabre en bambou appelé shinaï. Le kenjutsu s’est progressivement modernisé jusqu’à devenir le KENDO.
Le KENDO en pratique
Une séance de KENDO se déroule généralement dans un DOJO. Les pratiquants sont appelés KENSHI ou KENDOKA. Lors d’un entraînement ou une compétition, les KENSHI portent une veste, un pantalon large, un masque, des gants, un plastron, une protection du ventre et des hanches et utilisent un shinaï. Sans parler des échauffements et assouplissements, l’entraînement inclut des katas et des simulations de combat. Les KENSHI ont le droit de frapper sur certaines parties du corps à savoir la tête, la gorge, les flancs et les poignets durant l’entraînement ou en compétition. La France compte actuellement 5000 licenciés en KENDO.
Le KENDO est un art martial délicat permettant aux pratiquants de développer de nombreuses qualités à savoir la concentration, la précision et la vigilance. Grâce aux déplacements et au maniement du shinaï, tous les muscles du corps sont sollicités lors de l’entraînement. La discipline développe la personnalité et aide à acquérir de la persévérance. Le KENDO permet de se défouler lors d’une compétition ou d’une simple pratique en groupe. La discipline aide également les introvertis à vaincre leur mal être afin de devenir plus sociables et plus communicatifs.
©Eric MALASSIS
©Eric MALASSIS
©Droits réservés
©Eric MALASSIS
©Eric MALASSIS
©Eric MALASSIS